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les mots et les promesses sont comme des papillons, éphémeres. une fois lançés, ils entrent dans le coeur pour
Par Reins, le 30.08.2012
ah psychologie jolie debathttp://zo bairi8zebra.ce nterblog.net
Par zobairi8zebra, le 09.08.2012
un monument de la chanson "francophone" puisque brel est belge. au même titre que "l'aigle noir" de barbara, "
Par sebastienvidal, le 20.06.2012
ben voilà qui est dit...http://l esagecoyote.ce nterblog.net
Par lesagecoyote, le 19.06.2012
vous connaissez debord !!! vous en avez dans le ciboulo et puis vous êtes très jolie.
Par anonyme, le 19.06.2012
· Le clown triste
· Poème aux milles papillons.
· Le divorce de mes parents.
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· Mégalopole
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· La chambre obscure
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· Trouble.
· Origine.
· Le palais hanté. (lettre à Génica Athanasiou).
Date de création : 25.02.2011
Dernière mise à jour :
30.08.2012
55 articles
Mon père biologique s'appelle Jean-Christophe. Il fait partie de ces cinq pour cent de Français qui sont encore pleinement satisfaits de Nicolas Sarkozy. On peut dire que c'est un fervent supporter, un fan presque, dévoué corps et âme au parti bleu marine. Il est comme ça mon papa, il se distingue, que ce soit par ses cravates bariolées ou par sa fidélité politique. Par contre au niveau fidélité amoureuse, tu verras que c'est tout autre chose.
À un moment donné, Papa entama une brève carrière de militant. Convaincu et pugnace, il fut assigné à la pénible tache du porte-à-porte. Un grand parti a toujours besoin de bons petits soldats. Il faut des fantassins serviles et résistants. Des hommes sachant faire face avec bravoure à l'indifférence des gens, aux insultes qui fulminent dans l'embrasure, juste avant le terrible claquement de porte. Alors pour tout ça... On a choisi mon papa...
Tous les weekend, il s'entretenait avec les jeunes électeurs, allait discuter avec les grands-mères du seizième, prenait le thé avec les femmes au foyer. C'est comme ça qu'il a rencontré Brigitte. Ils échangèrent quelques sourires timides, quelques opinions similaires et ce fut tout. Toute la tension électrique, toute la force brutale de leur attraction, se concluait par un au revoir discret.
Seulement un concours de circonstances allait les amener, une semaine plus tard, à se trouver au même instant, en face d'une petite pizzeria près de la gare de Lyon. Mon père qui n'avait osé lui dire à quel point il avait trouvé leur dernière discussion intéressante, vis en cette nouvelle rencontre l'opportunité de remédier à tous ses non-dits. Il tremblait, se raclait nerveusement la gorge. Des coulés glacés épousaient la ligne dentelée de sa colonne vertébrale. C'était comme si, soudainement, le chaos de l'existence avait pris un sens. Le hasard avait scellé leurs destins.
Brigitte s'apprêtait à entrer dans nos vies.
Et oui Brigitte... Le simple fait de rouler son prénom dans ma bouche me colle la nausée. Brigitte …
Cette blonde platine, parodie de blague, pour blondes. Un plein de courbes plantureuses et un manque abyssal d'intelligence. Néanmoins, en un battement de cils, la pimbêche a réussi l'exploit de détruire l'édifice de quinze années de mariage. Sur le moment moi je n'ai pas compris ce qui s'était passé. Je baignais encore dans une enfance douce faite de rêveries et ballades en bord de seine. Je voyais seulement que Papa était ailleurs. Il avait un de ces regards brumeux qui semble traverser toute chose. À la maison, il tournait pendant des heures, imprimant la trajectoire de ses pas distraits dans le salon. Un mois plus tard, Papa allait finalement disparaître, déléguant mon éducation à ma mère. Le divorce serait prononcé, annonçant le partage de bien matérielle et la destruction de ma vie affective. Il ne restait de lui que les histoires haineuses que vomirait ma mère pour que j'apprenne à le détester tout comme elle le faisait.
Retour de compliment sincère. Ce que vous dites l'est avec justesse ; c'est concis, précis et sans doute vrai. Il est bien que la pensée puisse s'éclater dans l'ordonnance et la cadence des mots simples.Comme un vieux rock and roll ou une tragédie antique.http://interiorite.centerblog.net
Bonjour et merci d'être passée me voir.Tu écris magnifiquement bien.
Pourtant c'est une histoire que la tienne bien triste. Hélas cela arrive à beaucoup de monde.
A bientôt de te lire
Marie
http://leblogdemarie42.centerblog.net
Un texte très triste mais très beau en même temps. J'avoue avoir eu énormément de plaisir à vous lire en général. Vous savez décrire l'ordinaire d'une manière extraordinaire. Peu de gens on ce don là.Quel maturité de style, à 14 ans. C'est exceptionnel !!!merci pour ton message sur mon blog ! du coup je découvre le tien et c'est vraiment trés agréable a lire ! je poursuis ma découverte de ton univershttp://shtroumpfette.centerblog.net
Si c'est à débattre ,je dirais que c'est la vie ,dans toutes ses facettes !On s'y trouve et elle nous fait voir de toutes les couleurs ,gaies et attristantes ! Soit je te vois écrire à la perfecion du journaliste que prétends être !Vas y ..mon amie ( si c'est permis )t'as un blogueur-lecteur assidu ! c'est Tout donné !Bonne soirée.http://wissblog.centerblog.net
Bonsoir, comment vas-tu? Ah, cette Brigitte, tu n'as pas l'air de l'aimer beaucoup!!!!!!!! Bien écrit ton texte, très vivant!!! Passe une bonne nuit! A bientôt.
Hada.
http://lafeeriedehada.centerblog.net
Bonjour,Tu racontes si bien ton histoire... C'est triste de voir sa famille se séparer, et malheureusement c'est trop fréquent.
jacote.merci d'être passée chez moi.Je suis très touchée par cette histoire.En la lisant ,on la vit.C'est vraiment bien écrit et détaillé.
Bonne journée.
jacote
http://jacote.centerblog.net
je suis triste pour toi. Je l'aurai été, mais la je le suis beaucoup parce que tu l'écris vraimmen bien, et que cette facon d'écrire fai reflechir. Ouaihttp://darkdemon58.centerblog.net
En voilà une qui se prend pour une nouvelle Françoise Sagan. Pas de quoi en faire un plat. Le ton va pour le sujet. Il faudra en trouver d'autreshttp://soleildanslatete.centerblog.net
Mademoiselle, vous avez du style, et de l'intelligence. Vous avez une vie à mener, la vôtre. Il est manifeste que vous êtes encore bien jeune ... bien trop jeune pour vous laisser "pourrir" la vie par des histoires d'adultes que vous ne pouvez accepter, mais que l'adulte, libre j'espère, que vous deviendrez, vous conduira à lire avec plus de légerté.Bisou "maternel"
... 14 ans ! Je vous adopte !Ecrire un commentaire